De la recherche à l’entreprise : le chaînon manquant n’est pas celui que l’on croit…

De la recherche à l'innovationDe la recherche à l’innovation, la meilleure méthode entrepreneuriale pour trouver des débouchés commerciaux aux résultats de la recherche publique…

Le 3 juin prochain, je donne une conférence au Congrès-Curie à Ajaccio. Le réseau Curie a pour mission de faciliter l’intermédiation entre les centres de recherche et les entreprises. Il s’agit d’aider les entreprises à transformer les résultats de la recherche en réalisations concrètes et commercialement viables.

Beaucoup de choses ont été dites à propos d’une incompatibilité supposée entre les deux sphères, le monde de la recherche d’une part, et le monde de l’entreprise d’autre part. On a beaucoup glosé sur les insuffisances de l’écosystème français comparé à celui des Etats-Unis. Tout cela est vrai et pertinent. Mais examinons le problème autrement…

De la découverte technologique à la commercialisation

Très souvent les chercheurs sont confrontés au problème suivant : ils doivent publier un grand nombre d’articles dans les revues scientifiques reconnues. Cette contrainte les amène à opter pour une démarche incrémentale et spécialisée au détriment d’une exploration plus ouverte et plus large. Par exemple, ils ont pour objectif d’améliorer tel processus ou de trouver une solution à un problème très spécifique.

Pour les entreprises, ce processus a 2 inconvénients majeurs :

  1. La recherche coute cher, elle demande des budgets conséquents. Le succès commercial étant incertain, c’est un risque pour les entreprises.
  2. Ce processus aboutit généralement à des innovations incrémentales. Or l’innovation incrémentale ne sert qu’à conserver une avance déjà acquise. Elle ne sert pas à créer cette avance puisqu’elle est par définition facilement imitable par vos concurrents… Ce processus couteux n’est donc rentable que pour les entreprises qui sont déjà devenues la référence sur leur marché et qui souhaitent maintenir leur domination.
Alors, quelle est la solution ?

L’innovation de rupture est la solution à atteindre, parce que, contrairement à l’innovation incrémentale, elle permet d’acquérir un véritable avantage concurrentiel vis-à-vis de vos concurrents de façon durable. Elle vous donne une avance compétitive que vos concurrents auront du mal à rattraper.

Certains pensent que l’innovation de rupture est réservée aux génies. Il n’en est rien. Elle est accessible à tous, quelle que soit la taille de l’entreprise (du grand groupe à la TPE). Cependant c’est une démarche spécifique qui requiert une méthodologie et un état d’esprit particuliers. Elle fait autant appel à la créativité et à l’inspiration qu’à une grande rigueur d’analyse.

C’est ce que je vais expliquer au Congrès Curie le 3 juin prochain :

  • Je vais tout d’abord éliminer toutes les idées fausses sur l’Innovation de rupture. Ces aprioris empêchent les décideurs de saisir les bonnes opportunités. Je vais notamment démontrer qu’on peut créer une innovation de rupture avec très peu de moyens.
  • J’expliquerai aussi quelles sont les clés pour réussir une stratégie disruptive
  • Et enfin j’exposerai quelle est l’attitude mentale de l’innovateur.

Le monde de la recherche recèle un immense potentiel de création de richesse. C’est une évidence. C’est un gisement inexploité. La valorisation de la recherche publique pourrait atteindre des sommets inégalés, pour peu qu’on aborde le problème autrement.

Les démarches entrepreneuriales de type disruptif, bien plus que les approches incrémentales habituelles, ont la capacité de donner aux découvertes des chercheurs, des débouchés commerciaux qu’on n’a pas encore imaginés à ce jour. Vous y trouverez le chaînon manquant…

En savoir plus…
Le 3 juin 2013, je donne une conférence :
« Comment être Einstein et penser comme De Vinci :
Etre à l’origine d’innovations de rupture »
Cette conférence est proposée par le réseau C.U.R.I.E.
au Palais des Congrès d’Ajaccio
Pour plus d’informations, cliquez ici

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2 réflexions sur « De la recherche à l’entreprise : le chaînon manquant n’est pas celui que l’on croit… »

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